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L'époque à laquelle elle s'est déroulée reste encore incertaine (sans doute entre 1190 et 1180 Avant JC) ; elle nous est connue uniquement par des poèmes qui n'ont pas été composés à la même époque que la guerre mais beaucoup plus tard, pour célébrer les exploits des héros du passé. La guerre : ses origines historiques Cette guerre se déroula entre les anciennes tribus grecques (les Achéens), apparues en Grèce au deuxième millénaire avant J.C. et les Troyens. Ces tribus guerrières étaient en fait des pirates ; la dernière de leurs expéditions fut l'attaque de la ville de Troie, en Asie Mineure, puissante et riche cité, grâce aux marchands . ... et la légende Les raisons de la guerre ont donc, en fait, été économiques, mais les poètes ont imaginé des raisons héroïques : Pâris, un des fils du roi Priam, auquel Aphrodite avait promis de donner la plus belle femme du monde, séduit et enlève Hélène, femme du roi de Sparte Ménélas ; il l'a emmenée à Troie. Pour venger l'honneur de Ménélas, les chefs grecs, sous la conduite d'Agamemnon (roi d'Argos et de Mycènes, frère de Ménélas) entreprennent une expédition contre Troie. La flotte grecque se réunit à Aulis, port de Béotie ; mais le vent s'obstine à ne pas se lever et la flotte est immobilisée. Le devin Calchas révèle que, seul, le sacrifice d'Iphigénie, fille d'Agamemnon, peut permettre le départ de la flotte. Iphigénie va donc être sacrifiée quand Artémis, prise de pitié, lui substitue une biche... La guerre : dix ans de combats Le siège de la ville dura dix ans avec des alternances de succès et d’échec des deux côtés. La ville a été prise par la ruse : inspirés par Pallas Athéna, les Grecs ont fait construire un énorme cheval de bois qu'ils laissent sur le rivage, cependant qu'ils feindront de regagner leur pays. En fait les vaisseaux grecs se dissimulent derrière une île proche de Troie (Ténédos) ; dans le cheval se sont dissimulés plusieurs chefs grecs, dont Ulysse. Un traître incite les Troyens à faire entrer le cheval. Dans la nuit les guerriers en sortent, ouvrent les portes de la ville à leurs compatriotes revenus en silence de Ténédos ; la ville est prise. |
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